lundi 26 décembre 2011

Pays avec frontières non connexes

Profitant de la trêve hivernale et de voyages en voiture assez longs je me suis posé la question suivante : quel est le nombre de paires de pays dont les frontières ne sont pas connexes.

Un des avantages de ces genre de questions c'est qu'elles amènent plus de questions que de réponses. Et a priori pas une seule réponse. Les autres avantages : c'est ludique et ça fait réviser sa géographie.

Parmi les questions :
  1. Est-ce qu'on compte la frontière entre l'ambassade d'un pays A en pays B et le pays B lui-même ;
  2. Est-ce qu'on compte les enclaves, genre Naxçıvan/Nakhitchevan ?
  3. Combien de parties connexes de frontière y a-t-il entre la Russie et la Géorgie ? 1 ou 2 ?
  4. Et entre la Moldavie et l'Ukraine ?
  5. Et les frontières maritimes ?
  6. Entre les États-Unis et le Canada (à cause de l'Alaska) ?
  7. Entre Angola et RDC (à cause de Cabinda) ?
  8. Entre Oman et les Émirats arabes unis ?
  9. Entre le Chili et l'Argentine ?
Donc du coup, je raffine la question : quel est le nombre de paires (A, B) de pays pour lesquels la frontière entre les composantes connexes du territoire terrestre qui contient la capitale n'est pas connexe ?

Les trucs qui ne posent pas de problème :
  1. Frontière franco-espagnole, à cause d'Andorre ;
  2. Frontière roumano-ukrainienne, à cause de la Moldavie ;
  3. Frontière helvèto-autrichienne, à cause du Liechtenstein ;
  4. Frontière russo-chinoise, à cause de la Mongolie ;
  5. Frontière indo-chinoise, à cause du Bhoutan et du Népal.
Restent :
  1. Frontière moldavo-ukrainienne, à cause de la Transnistrie ;
  2. Frontière russo-géorgienne, à cause de l'Ossétie-du-Sud ;
  3. Frontière éthiopo-somalienne, à cause du Pountland (et si on ne considère pas le Somaliland comme un pays) ;
  4. Frontière chyprioto-nord-chypriote, à cause de Dhekelia ;
  5. Frontière pakistano-indienne, à cause de l'Azad Cachemire.

lundi 12 décembre 2011

SCBA vs Étoile

Retour sur la rencontre entre le SCBA et l'Étoile de Charleville-Mézières du samedi 10 décembre 2011 (au gymnase Honoré et Jean Fleury). Les deux équipes sont toutes deux reléguées de Pro B mais alors que l'Étoile est en tête du classement de NM1, le SCBA est reléguable (ou pas loin).

Le 5 de départ est : Cortey, Naydenov, Diakité, Beugnot, McClark. La rencontre était très belle à suivre, ça a bien cavalé, jeu ouvert. Contacts assez rugueux. Victoire logique de l'Étoile 90-78.

Le SCBA a beaucoup joué en faisant circuler à 3 points mais sans attaquer à l'intérieur (sauf parfois en tentant de trouver McClark, mais il avait fort à faire avec Tafari Toney). D'un autre côté, le SCBA en a profité en plantant à 3 points (6 sur 12 pour Naydenov). Offensivement le SCBA va plutôt bien, défensivement y'a des pbs : l'Étoile arrivait toujours à démarquer un joueur extérieur pour tirer (Pistre, Racon, Bourdillon, Calvez). D'un autre côté, le SCBA marque 42 points à l'intérieur contre 30 pour l'Étoile (ce qui contredit mon impression). Autre gros pb : les lancers-francs : 11 sur 22. C'est inadmissible. Johnathan Beugnot provoque bcp de fautes en fin de rencontre mais il est à 3 sur 8 aux lancers…

  • Simeon Naydenov joue enfin à son niveau : 2 rencontres consécutives à 28 points (10 sur 17 dont 6 sur 12 à 3 points). Je ne sais pas quel a été le déclic : changement d'organisation, discussion avec l'entraîneur… Il a par ailleurs tenté un tomahawk sur la tête de Nicolas Racon qui a fait faute.
  • Il y a un problème avec Bianco Matanga. Il n'est plus dans la rotation, ses rapports avec Guillaume Vizade semblent tendus, et il avait parfois l'air perdu en défense sur le terrain. C'est bien dommage parce que j'aime bcp ce joueur et il aurait un gros rôle à jouer en pénétration (parce que Julien Cortey n'arrive plus à enfumer son défenseur), pour obtenir des fautes (surtout que la défense rugueuse de l'Étoile avait déjà des pbs de fautes) ou libérer des espaces. Je ne sais pas s'il y a un mercato d'hiver en NM1 mais ça m'étonnerait pas plus que ça qu'il quitte le club.
  • Un banc peu actif : Ouattara est peu présent, Diakité fait un match moyen, Belghazi et Provenchère ne jouent pas. Et Matanga ne marque pas.
  • Jonathan McClark : 12 rebonds, 18 points. Bonne rencontre, alors qu'il était bien défendu dans la raquette.
Du côté Charleville-Mézières, j'ai été impressionné par Frédéric Bourdillon, né en 1991, ex Centre fédéral : 12 points à 4 sur 7. Il est le meilleur joueur en % au tir à 3 points en NM1. Il a du temps de jeu, mais je pense qu'il devrait trouver de la place en Pro A/B d'ici qq années. Namory Boundy, né en 1989, joueur intéressant : bonne détente, bon tir, un peu perdu dans les systèmes, commet des fautes de n00b, je me souviens pas l'avoir vu travailler son défenseur. Prospect intéressant mais moins que Bourdillon.

Faire des photos de sport

Hop.
Depuis qq mois j'essaie de faire des photos des joueurs de basket-ball et de football lors des rencontres où je vais. Ces photos sont mises sur Wikimedia Commons (sous licence libre) pour illustrer des articles de Wikipédia. Les fichiers que j'ai uploadé sur Commons sont visibles ici. Mon appareil est assez moyen : Lumix DMC-ZX1 de Panasonic.
Voici quelques leçons apprises au cours des derniers mois :
  • Attendre que les joueurs soient au repos.
  • Pour le basket-ball, on est dans une salle fermée, il faut mettre le flash.
  • Pour le basket-ball, les lancers-francs sont le moment idéal pour prendre une photo, mais il faut faire attention à ne pas aveugler le joueur (je ne sais pas si le flash est si fort, mais sait-on jamais). Donc shooter lors de la préparation de la balle (quand il la fait rebondir), pas celle du tir.
  • Il y a deux modes adaptés sur l'appareil photo : mode normal, et mode sport. Le mode sport est prévu pour les joueurs en mouvement. Bon, pas trop de mouvement quand même… L'image a des couleurs plus chaudes. Pas encore de leçon bien claire sur le choix du mode.
  • Mais attention aussi au flash qui fait des yeux argentés aux joueurs. Il faudrait optimalement prendre les joueurs de 3/4, enfin pas exactement de face mais c'est pas toujours facile ni réussi.
  • L'entraînement des joueurs est idéal aussi pour prendre des photos. Au basket-ball, c'est un peu difficile car les joueurs sont les uns sur les autres et dans un petit périmètre. Mais pour le foot c'est nickel.
  • Autre moment adapté : la rentrée aux vestiaires, enfin si vous êtes du bon côté du terrain. Les temps-morts (en basket-ball), ça ne marche pas bien : les joueurs sont tous entassés et regardent l'ardoise de l'entraîneur, qui est souvent assez basse.
  • Basket-ball encore : peu importe le côté sur lequel vous êtes situé : ligne de fond ou ligne de touche, y'a des photos à prendre. Par contre, attention au panier si vous êtes du côté ligne de touche.
Voilà pour le moment. Probablement d'autres conseils au fur et à mesure.